La question du sommeil est un sujet récurrent dans les familles, particulièrement lors de la prime enfance, et reste une préoccupation majeure au fil de la vie.

Nous savons grâce aux neurosciences affectives et sociales que ce qui impactera vraiment dans l’acquisition chez l’enfant de nouvelles habitudes, aptitudes ou comportements est la manière d’aborder l’évènement, de l’accompagner dans ce processus.

Tous les enfants finissent par dormir, se nourrir, devenir continent, c’est le cas pour toutes les étapes (et parfois point d’ancrage des difficultés) du développement chez les enfants. Ce qui comptera réellement dans la balance à moyen et long terme, c’est la manière par laquelle le parent ou “caregiver” aura accompagner cette nouvelle acquisition.

Si nous partons du postulat que tout viendra, il nous faut donc nous demander comment agir le plus simplement (soyons écologique) et sereinement possible.

Je vous propose de vous concentrer sur les manières d’accompagner les enfants à travers le monde. Avez-vous déjà fait l’expérience d’observer des parents d’une culture différente de la vôtre à s’occuper intimement d’un enfant ?

 

Prenons aujourd’hui la question du sommeil. Comment les enfants dorment-ils dans le monde ? Avez-vous une expérience à partager à ce sujet ?

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Pour ma part, ici, en Asie du sud-est, au Laos plus precisement, le sommeil est tout autre qu’en occident. Les parents dorment encore avec leurs enfants. Je dis encore, car cela à jusqu’à peu, toujours été le cas pour nous Français. Je ne reviendrai pas ici, sur les raisons de ce changement.

Au Laos, les parents continuent à dormir dans le même lit que leurs enfants, puis continuent à partager la même chambre pendant tres longtemps. Il existe bien sur des raisons économiques à ce phénomène. Mais pas seulement. Car les parents laotiens continuent à partager leur chambre assez longuement dans la capitale, où les revenus et l’habitat sont bien plus grand qu’à la campagne.

Je me souviens de notre nounou, le jour de notre rencontre. Nous lui faisons visiter la maison, et donc, les chambres. Elle découvrait la chambre de mon ainé, âgé de 2 ans à l’époque. Elle m’a demandé plusieurs fois s’il dormait là, la nuit. Oui. Seul ? Oui et non. Nous allions le rejoindre lorsqu’il nous appelait. Elle a plusieurs fois répété cette question comme si elle voulait être sûr de ma réponse. Nous en avons rediscuté quelques temps après. Pour elle, cela est tout simplement impensable.

Que dire de l’endormissement des enfants laotiens ? J’ai pu, la très grande majeure partie du temps observer des temps de coucher sereins pour les enfants, et leurs parents. A savoir que l’accompagnement à l’endormissement n’est pas attitré à une seule et même personne. La vie communautaire multiplie le nombre de « caregivers » présents autour de l’enfant. C’est le partage de ces « tâches » (qui n’en sont plus, grâce à cela) entre les membres de la même famille qui va permettre de le faire avec plus de plaisir.

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Notre nounou et d’autres femmes laotiennes m’ont permis de découvrir une forme douce et calme d’endormissement, répondant à nos besoins les plus profonds du moment.

Je pourrais parler très longuement de mon expérience. J’en aurais souvent l’occasion ici.

Je vous invite à faire l’exercice de partager et lire ce qu’il se passe ailleurs en matière d’accompagnement de l’enfant, et d’en retenir le meilleur selon vous, afin de vous en inspirer si besoin.

Qu’avez-vous pu observer en matière d’accompagnement au sommeil du jeune enfant lors de vos voyages ? Cela vous a-t-il inspiré? Avez-vous changé de comportement à ce sujet ?

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